Une foule massive a fait le déplacement pour accueillir, au  Forum de l’Imaginaire, Fabien Gilot, l’enfant du pays, accompagné par ses collègues nageurs Benjamin Stasiulis, Jeremy Stravius, William Meynard et Florent Manaudou. Marc-Antoine Olivier, originaire de Denain et également médaillé olympique, était aussi de la partie. 

Ému, Fabien Gilot s’est dit étonné par l’accueil qui lui était réservé. « Je ne m’y attendais pas. » Après avoir parcouru les différents tableaux de l’exposition (non sans mal, vu la foule), les invités et le public ont pris place dans la salle de spectacle pour les discours.

Tous les intervenants ont souligné le talent du champion, son humanisme, « c’est quelqu’un qui est toujours à l’écoute de l’autre », mais aussi son courage, sa détermination et son obstination. Des qualités qui l’ont conduit sur les plus hautes marches des podiums. Prenant la parole en dernier, Fabien Gilot a avoué qu’il était heureux de fêter sa fin de carrière auprès des siens, dans le Nord. « Je n’aurais jamais pu y arriver seul, a-t-il précisé, je crois énormément aux valeurs du collectif. Je suis parti à 15 ans de chez moi pour réaliser ce rêve fou et sans vous je n’y serais pas arrivé » a-t-il précisé en s’adressant à ses amis présents.

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Ils l’ont dit

Depuis son arrivée en équipe de France, la France n’est plus jamais descendue du podium(…) En 13 ans, il nous a fait surfer sur la vague du « Bleu, Blanc, Or », il dit « Je ne suis rien sans eux », mais eux ne sont rien sans lui… 

Alexandre Boyon, journaliste sportif

Fabien, c’est le premier illuminé qui a décidé de me suivre, un de mes premiers cobayes ! Et plus j’y repense, plus je me dis qu’il fallait être fou pour me suivre (…) Je n’ai jamais connu ma vie sans Fabien. Désormais, notre relation va pouvoir être normale, car en tant qu’entraineur, je m’interdisais tout émerveillement par rapport à ses performances.

Romain Barnier, son entraîneur